Fendage et façonnage primitif de deux bâtons jumeaux

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Aprés plusieurs solutions pour fendre une branche pour obtenir deux bâton jumeaux , je vais vous presenter celle qui fonctionne le mieux, celle avec de simples coins de bois dur, le buis. Les coins en pierre et silex sont possibles ,mais plus délicat a utiliser et demande plus d'effort et de temps à fabriquer, ainsi que certain niveau en taille du silex. Il semble qu'il ne soit pas possible ou trés difficile de fendre une branche  de bois plein et dense avec une tête de hache polie.La première etape est d'obtenir la branche par abattage à la hache polie qui est specialisé dans cette opération:



















Deuxiéme etape, la preparation de coins en bois dur et d'un maillet, en l'occurence en buis.
Mes coins polis ont été obtenus en tronçonnant partir d'un bâton de jet raté(façonné lui même sur coeur, mais qui volait comme une pierre un comble pour un bâton !) ce qui m'a donné des coins parfait d'environ 20 degres d'angle, biconvexe et déja lisses. L'operation a été faite avec une scie en métal, seule entorse moderne a cette experimentation, mais auraient trés bien pu se faire avec un eclat dentelé preparé à cet effet, ceci pour gagner un du temps(mea culpa). 

La branche doit être soigneusement choisi, courbure adequoite en fonction du type de bâton de jet prévu, ici deux bâtons  de jet en forme de croissant de 70 cm d'envergure environ, bois dur et dense, bonne planeité d'extrémité à l'autre. De plus pour le fendage, la branche ne doit pas avoir poussé avec un mouvement trop helicoidal, sinon il sera difficile de bien controler le fendage. Tous les bois ne sont pas adapté. Le charme se fend assez bien avec cette technique avec un bon contrôle, par contre le buis qui pousse souvent avec un mouvement vrillé est moins facile à négocier.














La troisieme etape n'est pas obligatoire mais contribue à bien guider le fendage et a faciliter l'insertion des coins ,en marquant le plan median:Il s'agit de creuser une rainure tout du long du plan de fendage avec un eclat de silex dentelée ou une gouge par exemple:












Le fendage lui même commence avec l'insertion d'un coin à une extrémité. On peut caler le bâton contre un rocher pour faciliter l'opération. Le premier coin est le plus difficile à enfoncer, on peut y aller de bon coeur avec le maillet. Je rappelle qui s'agit pas de fendre du noisetier vert ou du bouleau endre mais du charme qui est un bois dense et dur et qui malheureusemnt avait comencé a légèrement seché depuis son abattage. Avec des outils en métal on pourrait attendre pour commencer à travailler la pièce mais dans ce cas, avec des outils primitif Il faut se dépecher !






























Puis dés que la fente est amorçé, on insere un a un les autres coins de bois progressivement vers l'autre extrémité en alternant sur les deux faces opposés de la pièce. Certains coins peuvent être liberés et reutilisés plus loin, mais il est bien de prevoir au moins 3 coins pour ne pas se trouver bloqué en route. les coins suivant le premier sont beaucoup plus facile à enfoncer, vu que la fente est amorçé, mais la separation definitive peut donner un peu de fil a retordre et necessiter quelques coup de maillet sur des coins bien placés, surtout sur le bois fibreux. 







































chiik chiiik chiik...











Voila, le fendage terminé, il ne "reste" plus qu'une douzaine d'heures de boulot de degrossissage à la hache polie et de raclage au rabot sur chaque moitié:

Tchac tchac tchac...












Un bon calage est necessaire pour le degrossisage à la hachepolie et surtout il ne faut pas atendre que le bois soit trop sec. Le raclage lui participe à approcher l'epaisseur finale et a la taille des profil en regularisant les surface. Il peut ere fait sur un bois qui a séché d'avantage. Il est aussi le moyen le plus lent mais le moins risqué pour la pièce d'enlever de la matière particulièremnt sur les objets les moins epais come les boomerangs par exemple.


























Et voila le travail terminé, aprés un polissage final à la pierre de grés et une bonne couche de graisse de porc.
Les deux bâtons sont bien réussis,presque identique l'un de l'autre , il ne font pas dans la dentelle pesant chacun autour de 500 g, se classant dans la catégorie des batons de jet lourds adaptés à la chasse terrestre, un profil quasi biconvexe, un peu moins convexe coté intrados, 70 cm d'envergure et une portée max de 80 m environ.
On peut les voir voler sur cette page

Issus d'une même branche matrice, et devenus jumeaux, ils sont maintenant inseparables !