Fabrication traditionnelle

Les peuples Aborigènes ont utilisé un grand nombre d'essence de bois dur australiens différents pour leurs bâton de jet et boomerang.
- Dans le centre du pays le bois préféré est le Mulga (acacia Aneura) ou le "Dead finish" (Acacia tetragonophylla)
- A l'est du desert de Simpson le Gidgee (Acacia georginae ) etait choisi.
- Dans les région cotières de l'est et de l'ouest australien le bois de mangroove etait souvent utilisé.
- Dans le sud est de l'australie le sheoak (allocasuarina et casuarina )etait préféré.

Bien sûr ce ne sont que les plus représentatives et beaucoup d'autres essences de bois sont attestées en australie.


Le façonnage du boomerang ou du baton de chasse reste essentiellement un travail masculin. Les outils utilisé avant le contact avec les européens etaient des haches de pierre et des ciseaux à bois fait de lame de pierre monté sur une piece de bois legerement courbe d'environ 60cm de long à l'aide de résine naturelle. Pour la finition etaient utilisé  des grattoirs de pierre et parfois des grattoirs en coquillage.
Aujourd'hui tout les outils disponibles en métal sont utilisés, haches, tournevis, éclat de métal aiguisé provenant d'amortisseur de voiture...










Avant la venue des Européens, la branche, ou comme dans le cas des batons de chasse du centre recourbé (wirlki), la jonction racine tronc de l'arbre est coupé à la hache et au coin de bois ,de preférence verte. Selon le diametre de la piece elle peut être coupé en deux pour produire une paire de bâton de jet. La forme grossiere de l'objet est ébauché au ciseaux à bois.



















Ce travail precis et minutieux etait entrepris
en calant la piece de bois entre  les pieds
et les jambes comme un etau pendant
que les ciseaux etait utilisé sur le bois 
avec la lame dirigé vers soi.


 Une fois sculpté au bonne dimension la forme finale etait obtenu au grattoir.
la surface etait alors poncé avec une pierre rapeuse et les gravures decoratives faite avec un outils muni de  pointe de pierre ou de dent de kangoroo ou d'opossum.


Les défault de courbure ou de dièdre sont généralemnt ajusté en humidifiant le bois en le trempant dans l'eau ou le sable mouillé, et en lui donnant forme à la main. Puis le bâton de jet est séché à nouveau dans le sable, au dessus d'un feu de feuille d'eucalyptus fraiche ou dans les cendres d'un feu.
Afin de préservé le bois de l'humidité future et de conserver ses réglages il est enduit de graisse animale, de mammifére ou de saurien, et d'ochre.


Les bâtons de jet les plus décorés etaient vraisemblablement utilisés principalment pour des cérémonies et possédaient une haute valeur symbolique,
alors que les bâtons de chasse et boomerang lancés régulièrement l'etaient moins.






Pour la décoration le noir etait appliqué en premier avec du charbon, le doigt étant simplement trempé dans le pigment commme pinceau.Puis une branchette est choisi avec un diamètre approprié au point qui devront être peints, elle est coupé droite puis machonné avec les dents pour obtenir un pinceau.
L'argile blanche est souvent humidifier dans la bouche aprés avoir etait grossierement reduite en poudre, puis recrachée dans un recipient sous la forme d'une pate semi fluide. c'est une methode que l'on retrouve souvent pour la préparation des pigments de cérémonie.
le pinceau est ensuite simplement trempé dans cet pâte pour peindre les points qui composeront le motif
sous la forme de disques blanc de même diamêtre que le bout de la branchette.

On trouve aussi des décorations gravées et rempli d'argile blanche pour en souligner le motif.



















« Pour les Aborigènes deux bâtons de jet issus de la même branche etaient jumeaux et ils etaient souvent portés ensembles, inseparables"























































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